Une très grande randonnée à travers l'histoire...

Peu de gens connaissent la bataille du Boulou que personnellement j'ignorais totalement.

La bataille du Boulou de 1793, ou première bataille du Boulou, eut lieu lors de la guerre du Roussillon pendant les guerres de la Révolution française de la Première Coalition nuit du 14 au 15 octobre 17931 qui se termine par une victoire espagnole.

La 1^re bataille a longtemps été classée « secret défense » par la France, qui préférait ne parler que de la 2^e bataille. D'où une certaine « opacité » et l'impossibilité de connaître le nombre exact de victimes

Il parait impossible dans ce décor grandiose, entre garrigue et montagne,  richesse de la végétation, qu'une bataille ait eu lieu à cet endroit.

C'est donc en début d'après-midi de la journée de mercredi que copine, fille et moi avons parcouru cette randonnée.

Elle n'est pas difficile en soi et se compose d'un circuit de 1 à 18 que nous avons scrupuleusement suivi.

A l'instant où j'écris mon article je ne sais pas si un seul me suffira tant cette rando fut riche de découvertes.

Je commence, on verra bien...

Déjà ce tableau qui met dans le bain !

Les circuits

 On se gare après un petit pont de pierre après le domaine du grand chêne.

 On marche un petit moment au milieu de la végétation et on grimpe une côte en terre battue et on admire !

On ne le voit pas forcément sur les photos mais çà grimpe !

La table d'orientation

On reprend sa respiration (ah je n'ai plus 20 ans)

A suivre

Pour la petite histoire (copié/collé sur le net)

Entre la vallée du Conflent et le mont Canigou, Eus offre ses façades dévalant en terrasses au chaud soleil catalan, complice d'une végétation luxuriante. Cet ancien site défensif eut à repousser les Français au XVIème siècle et l'armée Espagnole au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, en lieu et place de l'ancienne citadelle se trouve l'imposante église Saint-Vincent au pied de laquelle dévalent les ruelles pentues pavées de galets

Je connaissais ce village pour l'avoir visité seule en 2017. Nous n'étions pas encore installés à Céret.

Cette fois c'est en bonne compagnie que j'y suis retournée. Ce village est un petit bijou à l'état brut et classé parmi les plus beaux villages de France.

Le pic du Canigou au loin

Zoomé

A bientôt

Je crois que c'est la troisième ou quatrième fois que je visite ce joli village perché.

L'année dernière j'y étais allée en septembre.

Cette fois-ci c'était samedi dernier.

Ce fut court car au bout d'une vingtaine de minutes une pluie diluvienne s'est abattue sur nous et nous avons trouvé refuge dans une charmante auberge où nous avons pris un café gourmand.

Donc des photos que vous avez déjà vues et un village que certain(es) connaissent bien.

Pour la petite histoire (copié/collé sur le net)

L'agglomération de Castelnou se développa autour du château de Castelnou, mentionné dès la fin du x^e siècle. Ce castrum novum ou castellum novum (qui devint en catalan Castell Nou, le « château neuf ») est le siège du pouvoir des vicomtes de Castelnou. Le château est pris d'assaut par les troupes de Jacques II de Majorque en 1286, puis à nouveau en 1473 par celles du gouverneur du Roussillon.

Aux xvii^e et xviii^e siècles, le château est laissé à l'abandon et le village périclite, jusqu'à être quasi-déserté au xix^e siècle. À la fin du xix^e siècle, le château est racheté et une restauration — qu'on peut presque qualifier de reconstruction — est menée. Le développement du tourisme au xx^e siècle suscite l'engouement pour le site de Castelnou et le village est relevé de ses ruines. Aujourd'hui, il vit principalement du tourisme et est classé parmi les plus beaux villages de France

A bientôt

Je suis d'origines diverses : un coup normande par ma grand-mère paternelle, un coup italienne par mon grand-père paternel, une autre fois espagnole par ma grand-mère maternelle et je pense surtout bretonne par mon grand-père maternel.

Parce que moi les tempêtes, les vents, j'adore et quand nous vivions en Bretagne, je chaussais mes bottes de sept lieues, j'enfilais mon ciré et hop je me dirigeais vers la mer et là je prenais les embruns en pleine face mais j'étais tellement bien !

Alors vendredi dernier quand j'ai vu le vent se lever et soulever feuillage et branchage j'ai pris voiture, fille et appareil photo et j'ai filé vers la côte vermeille.

Ben voilà j'ai pris un bon vent car tout était calme !

Tant pis, je n'allais pas bouder comme un bébé qui n'a pas sa tétine !

Quelques photos de cette magnifique côte et le plein de produits au lait d'ânesse à Collioure pour passer l'hiver et j'ai bien fait car la commerçante que je connais bien désormais ferme le 15 octobre.

Aller suffit le blablabla (là c'est mon côté italien et espagnol) tout ceci en photos.

Je reprends donc le récit de notre randonnée au niveau de l'ermitage Saint-Férréol.

Un peu d'histoire

Copié/collé, sources internet

L'ermitage Sant Ferréol est un lieu de culte de Céret, dans le Vallespir. Construit pour les besoins de conservation de reliques de ce Saint, il a été agrandi au fil du temps pour former l'ensemble complet que l'on peut voir de nos jours. C'est tout à la fois un lieu de culte et un lieu d'agrément, les cérétans viennent régulièrement ici pour profiter du bon air, du calme et de la vue.

L'ermitage est constitué d'une chapelle datant du XIIIe siècle qui fut reconstruite au XVIIIe, d'un bâtiment attenant à la chapelle servant d'habitation pour l'ermite et de vastes bâtiments construits plus récemment pour accueillir la foule des pèlerins. Il ressemble un peu, dans sa structure, à l'ermitage Notre Dame du Coral. La chapelle est assez grande, elle a une belle façade crépie, un large portail d'entrée dont les contours sont en briques (et pas en pierres taillées, comme c'est plutôt l'usage), un oeil-de-boeuf pour apporter de la lumière et un clocheton doté d'une seule cloche. Les autres bâtiments sont plus ordinaires, il s'agit de simples maisons accolées ayant servi de lieu d'habitation. 

Après nous être gargarisées d'une vue superbe sur la montagne et la mer au loin, il faut envisager le retour.

Il fait toujours très chaud mais nous nous sommes reposées. Sauf que rien ne va se passer comme prévu.

Au lieu de reprendre le même chemin, nous décidons de revenir par la route. Sauf que la route c'est dangereux ! On voit qu'on peut traverser et s'engouffrer dans un petit chemin.

La vue est magnifique

Mais çà grimpe encore plus rude qu'à l'aller.

Copine n'en peut plus !

J'ai la désagréable impression que nous nous rallongeons ce qui est exact.

Enfin nous amorçons la descente et le moral revient en force.

Puis tout à coup je ne peux plus avancer la jambe droite. Impossible de faire un seul pas. Elle est bloquée et je ressens une douleur tellement vive que j'en ai la tête qui tourne.

Ce n'est pas une crampe, je connais la douleur.

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive et je suis désemparée et surtout je ne veux pas affoler ma fille qui commence à paniquer de me voir souffrir autant.

Je m'écroule sur une pierre et j'essaie de détendre la jambe.

Copine met mon appareil photo dans mon sac à dos, me donne à boire et...

Et on attend !

J'envisage d'appeler les secours mais où sommes-nous ?

Puis je me raisonne, la panique laisse place à la réflexion.

Le mieux est d'attendre car je n'ai rien de cassé, c'est donc mécanique.

Je ne sens plus la douleur et je me lève tout doucement et....

ET PLUS RIEN !

Aucune douleur....

Va comprendre !

On reprend nos esprits. Nous sommes fatiguées par ces kilomètres de montées, de cailloux, de chaleur mais nous sommes gaies à nouveau.

Il en faut si peu pour être heureux ...

Nous retrouvons avec un immense plaisir la route qui conduit à la voiture car il faut bien le dire, nous sommes cassées !

A bientôt