Les Albères vous n'avez pas oublié ?

Comment ne pas s'en rappeler et sans doute toute la vie pour mon amie et moi !

Le 25 septembre Odile et moi partions à la découverte du col de l'Ouillat dans les Albères à la frontière espagnole.

C'est en sortant du refuge où nous avions dégusté un café gourmand que l'accident eut lieu. 

Depuis ce jour, Odile a été opérée et passe sa convalescence en centre de rééducation.

Elle espère, tout le monde espère une sortie vers le 15.

Pour ma part, j'avais besoin d'exorciser ces moment d'une grande difficulté puisque nous avions attendu les secours plus de 3 heures dans un froid de montagne de plus en plus glacial et la terreur de voir mon amie aller de plus en plus mal.

Beaucoup de mes nuits ont été perturbées. Il parait qu'il faut soigner le mal par le mal.

Alors samedi matin je décidais de remonter aux Albères cette fois bien chaussée et équipée.

Hormis l'intense émotion en voyant le refuge où l'accident s'est produit,

ce ne furent que des instants magiques avec un tout petit bémol (il en fallait bien un) que je vais vous raconter au fil des photos.

Aller c'était reparti. Direction le Perthus, la montée sur 14 kms d'une route en lacets et de paysages de plus en plus magnifiques et enfin l'arrivée au parking du refuge, fermé.

Je n'avais pas l'intention de repartir à l'ascension du col mais profiter de ces sublimes couleurs automnales et je me suis dirigée vers la forêt.

Et j'ai marché, marché ....

Rien de tel pour évacuer toutes les tensions nerveuses.

Au détour du chemin, tout à coup je vois des trucs machins bouger et je crois que ce sont des lapins. En fait je me suis retrouvée face à des marcassins. C'est trop mignon mais qui dit bébé dit maman pas loin et je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à paniquer, à me dire que j'allais me faire charger et j'ai pris mes jambes à mon cou tout en essayant tout de même de prendre une photo évidemment ratée (pourtant voyez-vous à gauche le petit marcassin ?).

C'est avec le souffle coupé que j'ai dû m'arrêter.

Puis j'ai repris mes esprits, j'ai attrapé un gros morceau de bois qui se trouvait là et j'ai continué ma promenade.

Je suis arrivée au parking mais tout à coup  j'ai vu un petit chemin. Evidemment je l'ai emprunté et oh merveille ! La montagne à travers les arbres. Là j'ai vraiment regretté de n'avoir que mon téléphone pour tout appareil photo.

A bientôt

En tout cas, moi je ne m'en lasse pas ...

C'est un endroit que je connais bien puisque j'y ai entrepris plusieurs randonnées.

Là pas question de me mettre en danger mais en attendant l'heure de visiter Odile, j'ai poussé le chemin jusqu'aux hauteurs de cet endroit magnifique qu'est la côte Vermeille.

Et là je vous assure que l'envie irrépressible de partir en randonnée m'a frôlée.

Je ne prends plus mon appareil photo, c'est devenu impossible en raison de l'immense douleur à l'épaule. A ce sujet je vais faire des séances de mésothérapie.

Donc tous mes clichés proviennent de mon téléphone portable.

A bientôt

Aller au lac tous les matins c'est bien, c'est agréable, c'est magnifique toutes ces couleurs mais il faut prendre la voiture.

Maintenant que je marche mieux, hier matin j'ai repris le chemin qui contourne le camping, toutefois avec mon attelle sinon je crois que je n'aurais pas pu faire ces 4kms.

Là aussi une explosion de couleurs à ravir l'assoiffée de nature que je suis.

Partie alors que le jour n'était pas encore levé, je suis revenue il faisait jour.

A bientôt

Depuis que je me suis fait l'entorse à la cheville, j'emmène mes "filles" en voiture (oui je sais je l'ai déjà dit).

Ce que je n'ai pas dit c'est que j'y vais de plus en plus tôt afin de ne pas rencontrer de compères qui m'obligeraient à les attacher alors qu'elles réclament la plus grande liberté.

Samedi j'ai fait fort !

Le jour n'était pas encore levé que je partais et je ne l'ai vraiment pas regretté.

Quelques promeneurs mais tellement pacifiques que je n'ai pas eu besoin de rappeler les chiennes.

Et cette lumière, ce lever du jour petit à petit sur un lac brumeux.